Récits et photos des activités 2018

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Rando/cabane

Entre Ossau et Aspe

 

6/7 OCTOBRE 2018

 

 

 

 

Malgré une dégradation pluvieuse annoncée pour dimanche, nous maintenons la sortie et partons avec un plan B en poche…

 

Samedi : à 9 H, on s’élance sur le sentier au-dessus de Laruns, direction des granges d’Espouey. Ensuite, nous prenons un sentier qui monte dans la forêt. Là, David nous fait faire un beau détour inédit dans les pâturages pour finir sur les crêtes du Pic Béoutis. La pause de midi est appréciée et la vue est magnifique sur la vallée d’Ossau. Le seul bémol est la fumée ! En effet, l’introduction d’une ourse dans le massif de Sesques, créé quelques remous dans la vallée… Des feux sont allumés et des coups de feu tirés. Nous oublions tout ça en basculant vers le vallon des Arques où le calme revient. Le sentier du tour de la vallée d’Ossau est agréable et passe par le Pas de Cailhabet et le col d’Arrioutort.

 Des chevaux et des vaches sont encore nombreux et animent les pâturages. Nous atteignons notre but : la cabane de Cure det cam à 1 600 m d'altitude. Nous passons une soirée fort sympathique avec 4 autres randonneurs du sud-ouest. La pluie se met à tomber puis la grêle.

 

Dimanche :  Pour s’éloigner des ronfleurs, Lucile et David ont passé la nuit dans la petite cabane annexe, pleine de courant d’air, et il fait 5° au réveil ! Les autres, sur leur mezzanine, n’ont toujours pas bougé à 8 H… C’est vrai que le crachin et le brouillard ne donnent pas envie de s’extraire du duvet. On aperçoit les sommets saupoudrés de neige à 2 000 m. Nous prenons le temps d’un bon petit déjeuner avant de reprendre la direction du col de Taillandère. Là, nous sommes sur une petite couche de neige et la situation  n’a pas évolué. Le Montagnon d’Iseye, sommet convoité, est toujours dans la purée de pois et le crachin reprend. C’est là que le plan B intervient ! On descend vers la cabane d’Arrioutort où une petite pause café est la bienvenue. Puis, on continue jusqu’à Laruns où la fête du fromage bat son plein !

 

Voilà, on s’est consolé avec un sandwich aux magrets de canard et l’achat d’un beau morceau de tomme de brebis ! On repart sous la pluie qui va nous accompagner jusque chez nous.

 

 

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Lacs et sommet

 

Vallée du Marcadau

 

15/16 septembre 2018

 

 

 

 

Ce mois de septembre est une belle prolongation de l’été qui a été très chaud.  Nous partons avec des sacs légers (du moins pour certains !). Comme toujours à cette période de l’année, nous profitons de l’absence de neige pour aller sur les plus hauts sommets.

 

Samedi : Après une nuit dans notre camping habituel à Ayzac Ost, nous récupérons le régional de l’étape : Xavier, qui se joint à nous pour ce week-end. Nous prenons la route jusqu’au Pont d’Espagne via Cauterets. La montée jusqu’au refuge du Marcadau est tranquille et c’est le moment de faire connaissance en jacassant sur le sentier… Au refuge, il est presque midi donc on sort le pique-nique et on goute aux cèpes ramassés au bord du  chemin. On laisse ensuite quelques affaires au dortoir.

 L’après-midi, David nous emmène dans une belle montée hors sentier par les lacs d’Opale et de Cambalès, jusqu’à 2400 m. On fait les lézards, certains se baignent, c’est la belle vie !  De retour au refuge, c’est l’heure de se désaltérer en attendant le repas qui est bien copieux. Tout le monde est au lit à 21 H car la journée a tout de même était riche en activité.

 

Dimanche : Debout à 6 H 30. On commence à marcher avec le lever du soleil. Au sud du lac de Nère, c’est le début du crapahutage à travers les blocs rocheux et les couloirs puis c’est plus tranquille jusqu’au lac de Bassia. Ensuite, on monte sur la crête et le chemin est évident jusqu’au sommet du Pic Bernat Barrau à presque 2800 m. Une pause s’impose pour admirer le paysage où on distingue les sommets de la vallée d’Aspe jusqu’à ceux du Néouvielle. Avec les jumelles de Sandrine, on voit même les nombreux grimpeurs au sommet du Balaïtous ! On est bien tranquille sur notre tas de cailloux qui n’est pas fréquenté et peu connu. Il faut cependant attaquer la descente, on rejoint le sentier au nord du lac de Nère. Le lac du Pourtet est l’endroit idéal pour une bonne pause déjeuner et se mettre les pieds au frais. Ensuite, la descente est bien fluide jusqu’en bas des lacs de l’Embarrat. Ce sera un peu plus pénible ensuite car les lacets n’en finissent pas ! Heureusement, le plat du Marcadau repose les orteils et la pause au chalet du Clot est réparatrice. On est au parking à 17 H et après quelques ablutions dans le torrent, on reprend la route du retour.

 

Nous avons profité de deux belles journées en montagne avec une météo de rêve, c’est bien mérité après quelques sorties plutôt arrosées au printemps ! Le refuge du Marcadau est fréquenté mais, en prenant de l’altitude, nous avons trouvé des coins sauvages sans personne. Le groupe, composé d'anciens et de nouvelles recrues, s'est parfaitement bien entendu !

 

 

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Rando/Bivouac

 

Val d'Azun

 

7/8 JUILLET 2018

 

 

 

 

La météo nous donne toujours fil à retordre même en cette période où le beau temps s’est installé !

 

Il faut attendre vraiment le dernier moment pour établir un programme adéquat… Avec les chutes de neige abondantes de l’hiver, de gros névés sont encore en place sur la plupart des cols au-dessus de 2 000 mètres d’altitude. De plus, des orages sont annoncés en fin de journée donc un plan stratégique est mis en place pour éviter de se mouiller !

 

Samedi, nous sommes à pied d’œuvre au lac du Tech pour remonter la vallée en passant par la sapinière d’Estousou. Le torrent est bien gonflé et on se mouille inévitablement les chaussures en traversant… A 1725 m, la cabane de Bouleste nous attend, c’est ici que nous laisserons nos affaires de bivouac afin de s’alléger. Nous continuons notre montée vers le Lac d’Ausseilla dont la montée très raide dissuade le randonneur puisque nous sommes seuls ! Le grand cirque autour du lac est encore très enneigé. Après le pique-nique, voyant les nuages s’amonceler, nous commençons la descente mais on prend tout de même plusieurs averses. On se réfugie dans la cabane de Bouleste et la pluie tombe assez tard dans la soirée. Certains montent la tente pendant que d’autres décident de dormir dans l’abri.

 

Dimanche, le ciel est encore gris à 7 H mais cela va se dissiper assez rapidement dans la montée vers le col d’Uzious. Le long contournement des pâturages de Couyéou Mayou est un vrai régal pour les yeux ! La fin de la montée est enneigée. Au col, on fait une pause avant d’attaquer les derniers 200 mètres jusqu’au sommet du Pic de Sanctus. Là, on ne peut que s’assoir et profiter du paysage qui s’étend de la station de Gourette jusqu’au Pic du midi de Bigorre. Au passage, de prestigieux sommets : l’Ossau, le Balaïtous, le Vignemale…

 Nous sommes de retour au col à midi pour profiter cette fois du ballet des rapaces au-dessus du lac du Lavedan et de la course des marmottes sur les névés. C’est mieux que la télé !

 La descente n’est pas trop fatigante avec une pause à la cabane puis la suite parmi les troupeaux de vaches en suivant la rive gauche du torrent. Quelques petites averses nous accompagnent jusqu’au lac du Tech où les touristes ont débarqué en grand nombre ! Une petite plongée dans le torrent, une pause au bistrot d’Arrens et un arrêt « fromage », et il faut prendre la route du retour à 17 H.

 

Ce ne sont pas les vacances pour tout le monde, hélas ! Sinon, on serait resté plus longtemps dans ce beau petit coin de paradis…  

 

 

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Randonnées à météo variable

 

12/13 MAI 2018

 

ARIEGE

 

 

 

Nous partons avec bien en tête la météo annoncée….qui n’est pas folichonne ! Ne voulant pas encore annuler une sortie, nous avons décidé de nous adapter à la situation.

 Vendredi soir, on s’installe dans un mobil-home au Camping du Pré Lombard à Tarascon sur Ariège.

 

Samedi matin : on se lève tôt car de la pluie est annoncée dans l’après-midi. Passage au village de Croquié, départ du parking des Brougues et montée par pistes et sentiers. Après une pause à la cabane de Lauzate, on continue jusqu’au sommet du Mont Fourcat à 2 000 m. Malgré le ciel couvert, on distingue de nombreux sommets et on prend le temps d'observer les alentours. Descente à la cabane pour manger à l’abri du vent. Ensuite, on continue la descente par le col de Rieutort et le Pas de l’Estagnole. C’est très plaisant de gambader dans les pâturages déserts !

 En effet, le temps se gâte vers 16 H et on est content d’être de retour au parking. La pluie tombe toute la nuit.

 

Dimanche matin : de la fenêtre du mobil-home, on aperçoit la forêt saupoudrée de neige. Il a neigé dès 1 000 mètres ! Pour éviter le vent et le froid, on part vers Foix et le massif du Barguillère. A Burges, petit hameau bien tranquille, on monte dans la forêt. En effet, on rencontre de la neige assez rapidement. Ensuite, les flocons se mettent à tomber. On arrive à midi à la cabane du col de Mazel, charmant petit abri en pierre. Le soleil fait son apparition et nous offre un paysage superbe. Pendant la descente par la forêt de Brassac, nous aurons droit à de nouvelles averses de neige, de pluie et de grêle pour finir !

 

 Peu importe la météo, nous garderons un très bon souvenir de ce week-end fort agréable où le printemps peut être hivernal. Cela nous a donné une ambiance particulière et des paysages somptueux !

 

  

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SKI DE RANDONNEE

 

23/24/25 MARS 2018

 

GAVARNIE/BAREGES

 

 

Si les conditions météo et les risques d'avalanches ne nous permettent pas de partir en raid, nous décidons de maintenir  quand même le week-end pour trois sorties à la journée.

 

Vendredi : après un départ (très) matinal de notre plat pays, nous chaussons les skis à 14 h pour profiter de la plus belle journée du week-end. Nous nous garons à la station de Gavarnie et montons sous la chaleur au Col des Tentes. Bilan : bonne suée pour tout le monde et premiers coups de soleil pour certains.

 Samedi : des chutes de neige sont prévues toute la journée, nous espérons profiter de belles descentes. Nous nous garons au parking de la station de Barèges et montons vers le Col d'Oncet. Mais la dernière partie, plus raide et avalancheuse nous pousse à faire  demi-tour. Nous descendons pour remonter vers le Turon de la Lahude, mais là encore une coulée d'avalanche nous oblige à rebrousser chemin. Certains acharnés repartent pour une dernière montée vers le col de Caoubere.

 Si les conditions ne nous ont pas permis de faire ce que l'on aurait voulu, la journée a été l'occasion de travailler les manips de ski.

 

Dimanche : afin de profiter de la neige tombée la veille et dans la nuit, nous prenons un forfait à la station de Barèges et enchainons les descentes hors piste autour de la station.

Après 4h à ce rythme, les cuisses chauffent tout comme les coups de soleil !

Nous rentrons donc contents de notre week-end malgré les conditions qui étaient peu favorables au départ.

 

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ALPINISME

HAUTE ARIEGE

 

10/11 MARS 2018

 

 

Vue de la Charente-Maritime, la Haute-Ariège et l’Andorre peuvent paraître éloignées. Pas tant que ça ! Pas plus que nos autres destinations  Pyrénéennes.  Après consultation du B.R.A. et prise d’infos auprès du PGHM, nous partons donc pour  l’Hospitalet-près-l’Andorre dans l’idée de grimper les couloirs de Font Freda et du Roc des Isards. Des couloirs facilement accessibles mais qui gardent néanmoins un caractère sauvage. Les conditions ne sont tout de même pas au top. Arrivés au gîte à 23h le vendredi,  le radoucissement persiste et nous laisse indécis quant au programme du lendemain.

 

Samedi : au matin, l’iso est à plus de 3 500m et laisse présager une neige molle. Le choix se porte alors sur des pentes moins raides, nous irons au couloir d’Endron.  Nous chaussons les raquettes à la station du Goulier et, en suivant  l’itinéraire qui nous mène sur la croupe montant au Sarrasi , la neige est portante. La descente face ouest, qui nous rapproche du couloir est tout autre : les pentes les plus chargées ont purgé, le reste du parcours est pourri et pénible. Ça mérite quand même de vérifier l’état de la neige du couloir, situé face nord.

Après s’être équipés et encordés sur une pente herbeuse, notre progression nous laisse espérer sortir au sommet. La qualité de la neige est bien portante et le restera jusqu’en haut du couloir, ça botte sérieux sur la fin pour le premier de cordée mais l’état du couloir est globalement satisfaisant.

Au dernier tiers, au niveau de la variante à 50°, quelques petites coulées facilement évitables en se déportant sur la gauche viendront tout de même nous lécher les crampons. Les deux variantes chargées au sommet que nous laissons sur notre droite sont à éviter compte tenu des conditions. Le soleil présent à la sortie nous réchauffe « la couenne » et nous accompagnera pour notre descente  sur l’arête très cornichée du Sarrasi.

 

Dimanche : les conditions ne se sont pas améliorées malgré un petit regel matinal imprévu. L’idée de grimper des pentes de 50° est abandonnée et nous partons pour une petite balade de reconnaissance au Roc des Isards……histoire de repérer le lieu et de baver devant ses couloirs.

Ce sera également l’occasion de faire un bon exercice de recherches DVA avant de rentrer de bonne heure dans nos pénates.

 

 

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SEJOUR RAQUETTES

 

LE FALGOUX (CANTAL)

 

11 au 15 Février 2018

 

 

 

 

Nous avions été si tranquilles il y a 2 ans lors de notre séjour au Claux…. Il a suffit de changer de vallée  pour découvrir de nouveaux paysages. Cette fois, la météo a été plus clémente : arrivée et départ sous la pluie mais 3 jours de beau temps entre les deux ! Enfin, quand on dit « beau temps » dans le Cantal, tout est relatif… Disons que nous avons échappé au pire en partant tôt le matin ! Ce séjour a été l’occasion pour David d’imaginer et de guider des randonnées hivernales.

 

1ère randonnée : départ du gite par le GR 400, montée sur les crêtes où un vent frais nous accueille. Nous continuons jusqu'au Roc des Ombres dont la face sud-est est verglacée. Le brouillard et les rafales nous poussent à rebrousser chemin. Enfin au soleil, nous pouvons manger puis nous réchauffer avec des exercices de recherche DVA. Nous descendons par d’autres sentiers et pistes, avec une séquence « sangliers », en profitant du calme de la forêt.

 

2e randonnée : départ du gite et traversée du village pour emprunter de petits sentiers en balcon jusqu’au col de Luchard. Le temps se couvre, annonciateur de précipitations. Nous marchons un peu sur le plateau de pâturages avec une belle vue sur le massif du Sancy. Là aussi, de bonnes rafales glacées nous font renoncer à continuer sur la crête. La température passe en-dessous de zéro degré. Nous descendons par le GR400 pour trouver un abri pour manger (disons plutôt : le garage d’une résidence secondaire inhabitée !). Ensuite, nous continuons la descente par Franconèche et Fontolive. La route principale, menant à la station nordique est peu empruntée, les hameaux traversés sont déserts.

 

3e randonnée : la bonne chute de neige de la veille nous empêche de prendre les véhicules et le chasse-neige n’est pas encore passé partout. Nous partons de nouveau du gite pour aller au fond de la vallée vers la station nordique. Nous passons par de petites routes et sentiers, jusqu’à la cascade de Biagun, bien gelée. Au Pont des Eaux, nous montons dans une belle forêt en coupant les pistes balisées. Ensuite, David nous fait passer par des sentiers et prés avec sauts d’obstacles (barbelés) !

 

Voilà un séjour bien sympathique, avec deux nouveaux venus. La solitude de cette vallée isolée nous a touchés. La municipalité fait de son mieux pour faire vivre cette commune qui se dépeuple. Nous avons fait marcher les petits commerces et apprécié ce gite où nous étions en autonomie.

Il faudra revenir, au printemps par exemple, où la nature doit être tout aussi splendide.

 

 

 

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ALPINISME AU SANCY

 

27/28 JANVIER 2018

 

 

Après une période de gros doutes sur les conditions météo et divers changements de dates et de destinations, nous partons sereins vers l’Auvergne ! C’est une sortie pour débutants avec seulement la moitié de néophytes en alpi.

 

Vendredi soir, nous sommes accueillis au gite les Hautes Pierres au Mont Dore avec toujours autant de gentillesse et d’attention. Il a neigé la nuit précédente, ce qui ne peut pas faire de mal étant donné notre programme ! L’année dernière en mars au même endroit, c’était plutôt la misère…

Samedi : le temps est bouché et un vent glacé nous attend à la station du Mont Dore. Nous partons dans le Val de Courre afin de se mettre en jambes. La poudreuse s’est déposée sur la neige glacée. Les 3 cordées se forment  Olivier avec Soizic et Christophe, Mathilde avec David et Laure, Lucile avec Philippe. Le but du jour est l’arête du Redon mais impossible de situer le point de départ, on ne peut pas se repérer dans le brouillard !  On se contentera des pentes glacées jusqu’au Col de Courre. Enfin, au moment de la pause de midi, le ciel se dégage pour nous offrir un magnifique panorama ! On se dépêche de manger pour descendre vers la Fontaine Salée où on espère pouvoir gravir un couloir. Mais là-bas, la température a vite grimpé et la neige est ramollie. Une belle coulée, sous nos yeux, nous dissuade de nous engager dans un piège. Donc, on remonte de belles pentes jusqu’au col de Courre en transpirant sous le soleil ! Ensuite, on redescend plus bas dans la vallée pour quelques révisions de recherches DVA.

 

Dimanche : nous retournons à la station du Mont Dore où il fait beaucoup moins froid que la veille. Cette fois, direction le Val d’Enfer, qui offre un bon nombre de couloirs à gravir. L’itinéraire choisi par Olivier est inédit et nous donnera de bonnes sueurs ! Il se situe à droite de l’Entonnoir. Les mollets souffrent quand on cramponne sur une pente glacée à 50° d’inclinaison ! La pente finale, faite d’une grosse couche de poudreuse, ne demande qu’à partir sous nos pieds. La sortie étant très sportive et plutôt tendue, Olivier assure tout le monde, ouf ! Après ces quelques moments d’émotion, on se détend avant d’attaquer la dernière montée vers le Puy de Sancy. Ce serait dommage de se priver de la belle vue à 1 884 m. Quel plaisir de pouvoir faire la pause repas en profitant des monts du Cantal ou du Puy de Dôme au loin ! Ensuite, on retourne vers le couloir du Val d’Enfer qui peut se descendre en crampons. On reste encordé car la pente est à 35° dans le haut. En bas, la neige a bien ramolli et c’est mieux de rechausser les raquettes.

Voilà, enfin une sortie alpinisme digne de ce nom ! Espérons qu’elle ouvre la saison sur d’autres belles pentes enneigées. Tout le monde est motivé pour repartir !

 

 

 

SKI DE RANDO

 

GEDRE/BAREGES

 

12/13/14 JANVIER 2018

 

 

 

Vendredi :  départ à 7h de Pons,  et installation dans notre gîte préféré à Luz, chez Ricou (auberge des Cascades).

Nous avons chaussé les skis vers 12h30 pour une montée vers le col d’Aoube (2 370 m). Météo de rêve, ciel bleu. Nous avons effectué l'aller/retour en 3 heures environ. Descente agréable.

 

Samedi : nous avons  choisi d’aller au col du Pourteillou  (2 270 m), par le plateau de Saugué.  La montée était très ventée donc concentration maximale sur la fin car le secteur était assez plaqué. Une plaque est partie juste devant nous ! (déclenchement à distance d’un skieur).

Objectif atteint. Il a fallu chercher les bons endroits pour la descente, mais ce fut un bon moment de montagne.

 

Dimanche : Il neigeait à notre réveil. Nous avons décidé donc de nous faire la montée de l’Ayré  afin de profiter des belles descentes dans les bois, avec 20 cm de poudre sous les pieds. Nous avons mangé au sommet, s’en suivront une bonne descente et  le retour dans notre plat pays dans la soirée….