LES SORTIES MONTAGNE EN 2024

 Les sorties sont destinées en priorité aux adultes licenciés des clubs FFME de Charente-Maritime. Des licences temporaires peuvent être délivrées aux non-licenciés pour une ou deux sorties.

 

Dans la mesure du possible, les fiches d'inscription seront disponibles ci-dessous environ un mois avant.

 

Le programme ou la destination pourront être modifiés selon, la météo ou la disponibilité des initiateurs.

 

Les initiateurs se réservent le droit de refuser une inscription s'ils estiment que la personne n'a pas le niveau requis.

 

LES RECITS ET PHOTOS DES SORTIES SONT EN BAS DE PAGE

 

Date Lieu Programme/Hébergement
 13/14 janvier 2024  Pyrénées - Luchonnais
 Week-end raquettes, sortie à la journée et sommets, apprentissage des manoeuvres de sécurité. Nuit en gite de groupe.
 9/10 mars 2024
 Pyrénées

 

Week-end raquettes, sortie à la journée et sommets. Nuit en gite.

 Annulé cause météo.

4/5 mai 2024  Pyrénées

week-end randonnée et sommets à la journée. Nuit en mobil-home.

6 au 13 juillet 2024 Massif du Caroux (Hérault)

Séjour multi-activités : escalade, grandes voies, randonnée, canyoning, canoë... Complet.

23/24/25 août 2024  Pyrénées

Circuit rando/bivouac en haute-montagne avec sommets (départ le vendredi matin).

Pour public confirmé : connu des encadrantes ou ayant déjà bivouaqué en haute montagne.

Octobre 2024

 

   

Décembre 2024

 

   

Fiches d'inscription pour les sorties

Avant l'envoi de votre inscription, merci de le signaler par mail ou SMS à Mathilde.

Récits et photos des sorties réalisées

Stage

Multi-activités du 6 au 13 juillet 2024 dans le massif du Caroux

 

 

Cette année le stage adulte du CT en format multi activités s’est déroulé dans le massif du Caroux et plus précisément dans les gorges d’Héric.12 participants : Benjamin, Marc-Antoine et caro de GEM, Bastien et Margaux du CRACQ, Edith du Château d’Oléron, Paul, Thomas et Mathilde de MER et Sam d’HSEC se sont installés au camping du Caroux dans 2 confortables tentes lodges, accompagnés de Daniel, BE.

 

Dimanche journée consacrée à la découverte : le caillou, les manips de grandes voies pour certains et le secteur de Georges Vergues). La découverte se poursuit l’après-midi, en enchainant avec une deuxième grande voie sur le secteur de la Tête de Bracque. Certains ne rejoindront le camping qu’à 20h : la semaine va être longue.

 

Lundi, le groupe se partage. Certains vont faire du canyoning avec un guide local. Mais ce ne sera pas de tout repos : 1h15 de marche d’approche, 2h dans le canyon avec des sauts jusqu’à 8 mètres et pour finir 45 minutes de remonter sous le soleil. Pour les autres, c’est journée rando : départ du camping pour monter sur le plateau du Caroux, traversée et redescente par le village et les gorges d’Héric (ce qui permet de jeter un coup d’œil aux différents secteurs de grimpe) : 1000m de dénivelé positif et 13.5km.

 

Mardi : nous reprenons notre statut de grimpeur et découvrons d’autres secteurs et voies : Rochers des Luttes et Georges Vergues, en deux groupes qui feront une rotation entre les deux secteurs l’après-midi.

 

Mercredi : Certains ont envie de se lancer dans une grande voie plus longue en 6 longueurs sur le secteur du rocher Marre . Après un échec sur la première longueur, heureusement l’ascension a pu être poursuivie en l’évitant par une variante. D’autres poussent plus loin dans les gorges pour chercher une nouvelle voie : résultat 2 heures de marche d’approche à chercher le secteur à travers les châtaigniers et les pierriers. Les derniers se lancent dans les voies faites les premiers jours qu’ils n’avaient pas testé, mais là aussi la grimpe se mérite dans un 6 A qui donne du fil à retordre. Belle journée pour tous.

 

Jeudi : Nous décidons de rester tous ensemble pour ce dernier jour de grimpe et de changer de lieu : direction les gorges de Colombières (voisines de celles d’Héric) : objectif du jour : école de trad. Après 1h20 de montée, chargés comme des mulets (corde à double, à simple, coinceurs) nous posons nos sacs à dos sur le secteur de Bassels. Grimpe en couenne, « petites » grandes voies de 2 longueurs et apprentissage de progression en « trad ». Pour une journée qui devait être plus tranquille, c’est encore une bonne journée pour le groupe.

 

Vendredi : Sans la présence de Daniel, et après ces 4 jours de grimpe, c’est journée rando. Nous décidons d’aller découvrir le plateau du Caroux qui nous surplombe depuis le début de la semaine. Nous nous garons au hameau de Douch et partons l’arpenter en passant par le sommet du massif : La Tour (1091m). Belle randonnée, très variée dans les paysages (landes de bruyères en fleur, forêt de pins et de châtaigniers) et points de vue, surplombant différentes gorges. 550 m de dénivelé positif et 14km. Certains décideront de rejoindre le camping à pied en poursuivant vers le hameau et les gorges d’Héric en se rajoutant 7km.

 

Le choix du massif du Caroux s’est révélé bien adapté aussi bien en grimpe qu’en rando et autres activités. Le camping accueillant et les baignades dans les gorges après une journée d’escalade ou de marche ont été bien appréciées.

 

Le stage est une belle réussite et tous les participants repartent contents et motivés à poursuivre la grande voie et pourquoi pas à nouveau dans les gorges d’Héric, qui n’ont pas révélées toutes leurs voies.

Un grand merci à tous les participants pour leur implication.

Les photos sont disponibles ici.

 

 

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Randonnées en Vallée de Campan

4/5 mai 2024

 

Comme à son habitude, le véhicule est plein ce vendredi soir au départ de Pons, soit 9 personnes. Direction Baudéan en vallée de Campan où le groupe s’installe dans deux mobil-home : les 5 filles d’un côté et les 4 garçons de l’autre !

 

 

 

Samedi : Mathilde a choisi une boucle qui part du village de Campan et qui monte, parfois sèchement, dans les bois jusqu’au Courtaou du Teilhet. On se fait arroser par une petite pluie qui sèche au fur et à mesure. Ensuite, le terrain est plus tranquille sur un beau sentier dans les bois puis dans les pâturages jusqu’au ruisseau du Lhéris. Un dernier raidillon rocheux nous fait transpirer avant d’arriver sur la dernière pente du Casque du Lhéris qui culmine à 1595 m. Au sommet, malgré les nuages, on profite d’une belle vue sur la chaine pyrénéenne, notamment le majestueux Montaigu. En bas, nous admirons les mystérieuses forêts des Baronnies et les petits hameaux cachés. Après le pique-nique à l’abri du vent, le début de la descente se fait sous une petite pluie qui ne va pas durer. Un petit tour au Col du Lhéris pour admirer les belles parois d’escalade puis retour jusqu’au Courtaou. Là, on plonge dans un petit vallon qui nous promène parmi les buis et nous ramène au bord de l’Adour.

 

Bilan : 1000 m de dénivelé et 14 km. La soirée nous récompense puisque nous avons pu prendre l’apéritif au soleil et manger sur la terrasse.

 

 

Dimanche : Notre ami Charles, de Lourdes, nous rejoint pour la journée. Le ciel est moins menaçant que la veille et la température plus élevée. Lucile prend les commandes pour emmener la troupe dans un secteur qu’elle connait bien. Le mini-bus nous dépose au Col du Couret à 1200 m, c’est toujours ça de pris…. Dans la forêt, les 200 premiers mètres de dénivelé sont très raides… on appelle ça un décrassage ! Enfin une belle vue sur le Pic de Midi de Bigorre en arrivant à la Croix de Beliou ! Petite visite des pâturages déserts du Cirque de Gréziolles avant de remonter en direction de la crête pour éviter des névés pentus. Ensuite, on arrive rapidement au Pic de la Peyre à 1821 m où la vue de toute part est splendide : l’impressionnante face nord du Montaigu, la vallée de Lesponne, le piémont et la plaine de Tarbes. Un vent glacial se lève quand nous poursuivons vers les crêtes de Culentous : passage impressionnant mais pas dangereux. Le bus était de poursuivre vers le Pic de l’Oussouet mais les bourrasques avec du grésil nous en dissuadent. Au col, on plonge dans le vallon de Coumets et il fait tout de suite meilleur ! On peut même s’arrêter manger dans l’herbe. La fin de la descente est bien agréable sous le soleil, avec une visite à la cabane de Coumets pour expliquer la vie du berger et son confort plus élaboré qu’autrefois.

 

 

Une fois de plus, la fine équipe s’est enrichie de nouveaux participants qui se sont vite adaptés ! Tout le monde a apprécié la variété des paysages et des endroits traversés malgré les altitudes modestes. Notre seul regret sera d’avoir loupé Xi Jinping en visite à Bagnères de bigorre,  à deux jours près !!

 

 

 

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Randonnées en raquettes

 

LUCHONNAIS

 

13/14 JANVIER 2024

 

Une fois de plus, le mini-bus est plein de montagnards surexcités ! En effet, la neige est tombée, en petite quantité mais assez pour nous laisser espérer de belles randonnées. En plus, nous partons visiter une nouvelle région pyrénéenne : le Luchonnais !

 

On s’installe le vendredi soir à 23 H au gite de groupe du camping les Myrtilles à Moustajon et on se couche rapidement pour être en forme le lendemain.

 

Samedi : après un briefing sur le matériel de sécurité (DVA/pelle/sonde) et le réglage des raquettes, c’est parti pour 15 mn de route jusqu’au petit village d’Artigue perché à 1200m. Une fois équipé, on traverse le village pour prendre le tracé du GR 10 où on peut chausser rapidement les raquettes. La piste monte progressivement pour nous mettre en jambes et le paysage est déjà spectaculaire. Après un joli passage dans la forêt, on arrive à la cabane de Saunères pour une petite pause au soleil. Déjà, la vue est spectaculaire sur le massif de l’Aneto et la barrière des sommets frontaliers de + de 3000 m.

 

Ensuite, ça monte déjà plus raide sur un terrain plus accidenté et rocheux pour accéder au début du plateau menant au sommet convoité. Au pied du Plan de Montmajou, 2 participants n’ont plus assez de jambes pour continuer. Lucile les conduit à la cabane de Peyrehitte pour se reposer et manger. Pendant ce temps, Mathilde emmène le reste de la troupe jusqu’au sommet où la vue s’élargit vers l’Est et les sommets ariégeois. Tout le monde se retrouve ensuite à la cabane pour faire des exercices de recherches de victimes d’avalanche. La neige s’est déjà transformée, elle est lourde et colle aux raquettes ! Le ciel se couvre progressivement mais il ne fait pas froid et on profite de la journée avec une descente à 17 H au village.

 

 Dimanche : Le ciel est toujours couvert et la température très douce. On se dirige vers la vallée du Larboust. Le départ de la randonnée se fait de St Aventin, situé face au sud avec un début dans les pâturages. On chausse les raquettes vers 1300 m pour continuer sur les hauteurs du Cap de la Serre. La pause de midi se fait à la lisière de la forêt, nous avons de la chance car le soleil est toujours là malgré des prévisions pessimistes ! On reprend la piste pour descendre en contrebas de la cabane du Cap de la Prade. Ici, une accumulation de neige permet de faire des exercices de sécurité encordé : aider quelqu’un à monter ou descendre sur un passage pentu ou accidenté.  La journée se termine aux abords du village de Benque, sur des chemins forestiers qui nous ramènent au parking.

 

Cette région est particulièrement bien adaptée pour les randonnées en raquettes avec des massifs de moyennes montagnes très accessibles. Espérons une suite de saison hivernale bien enneigée pour profiter encore des joies de cette activité !