Comptes-rendus et photos des sorties 2014

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Haute Randonnée :

Un automne idéal

pour le grand tour du Palas

 

25 au 28 octobre 2014

 

Il fallait être fou durant ces vacances de Toussaint pour rester chez soi ! Une météo de rêve durant 15 jours…. Donc le créneau avait été bien choisi pour ce séjour de chevauchée fantastique en haute montagne.

 

Samedi 25 : après le village d’Arrens, on prend la route de la vallée d’Aste où des panneaux nous informent que la route sera bloquée au barrage du Tech à partir de lundi. Nous ne prenons pas le risque de nous faire coincer et on se gare donc sous le barrage. Soit : 300 m de dénivelée supplémentaire et 4 km sur la route pour rejoindre le parking de départ. Cela nous retarde d’une heure mais ce n’est pas grave, on a le temps... La montée au refuge de Migouélou est raide au début, on fait des pauses. Les petits nouveaux ont bien chargé leur sac de nourriture en tout genre ! Arrivée au refuge vers 14 H, on s’installe dans la partie ouverte pour l’hiver : un dortoir de 8 places avec une table. Les garçons sont déjà prêts à repartir ! Pour profiter encore de cette journée, on monte au Pic de Courouaou (2691 m) d’où la vue s’étend jusqu’au cirque de Lescun. La descente dans les pierriers raides n’est pas une partie de plaisir… Le temps est couvert et le vent glacial. Après la toilette dans le lac et le ravitaillement en eau, on rentre au chaud pour une soirée conviviale où chacun fait connaissance.

 

Dimanche 26 : Ciel clair et lever du soleil sur les crêtes des Tourettes, la journée s’annonce bien. On prend le petit-déjeuner en terrasse, Julien nous régale avec son miel et ses pains d'épices. On contourne le lac de Migouelou et une brève montée nous dépose au Col d’Artouste. Longue pause pour profiter de la vue des deux côtés. Ensuite, c’est la magnifique descente le long des Lacs Carnau, la belle vue sur la vallée du Soussouéou et l’arrivée au lac d’Artouste pour le pique-nique. Le ciel se couvre un peu et il fait plus frais. On monte ensuite vers le refuge d'Arremoulit dont une grande partie est ouverte : dortoir et salle commune. Après la pause, une petite escapade nous emmène au sommet du Pic du lac d’Arrious, face au Pic d’Ossau. En effet, nous sommes dans les Pyrénées Atlantiques pour une journée.

 

Lundi 27 : toujours du beau temps pour cette journée au parcours le plus délicat car nous serons la plupart du temps hors sentier et passerons des cols à 2600 m. Nous montons au col du Palas où nous passons en Espagne. Puis les réjouissances commencent dans un pierrier bien délicat. La pente est vertigineuse vers les lacs d’Arriel. Le passage clé se trouve dans la brèche qui monte au Port du Lavedan : Il faut mettre les mains et faire quelques pas d’escalade. Chacun s’en sort très bien malgré le sac encombrant. Nous retrouvons les Hautes-Pyrénées. La descente demandera de l'attention jusqu’aux lacs de Batcrabère. On mange et on profite du soleil dans cet endroit parfait. Ensuite, petite descente vers le refuge du Larribet. Là, c’est le grand luxe, tout en bois : immense salle à manger et dortoir douillet, et une source captée. On décide de se reposer après la tension du matin : thé, jeux de cartes, apéro, repas….

 

Mardi 28 : il faut se résoudre à redescendre vers la civilisation…. Heureusement, la jolie vallée du Larribet puis la vallée d’Aste nous réservent de beaux paysages variés. Au parking de la vallée d’Aste, nous retrouvons le goudron… mais aucun véhicule pour nous gêner. En effet, les travaux ont bien commencé au barrage et nous retrouvons le mini-bus entouré d’autres véhicules. C’est toujours l’été, on s’arrête à Gez pour passer un dernier moment agréable à déguster du fromage chez un fermier. La petite vallée du Bergons donne envie de repartir pour une nouvelle virée !

 

Voilà un séjour bien agréable, apprécié par tous : l’automne et sa douceur, la tranquillité des refuges non gardés, les sentiers peu fréquentés. Une formule à renouveler, bien entendu !

 

 

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Révisions Sécurité sur glacier

27/28 septembre 2014

 

Week-end sans côtelette....

mais c'était chouette !

 

Et oui, ça n’a pas été facile de choisir entre la Fête de la côtelette à Luz et les révisions de manips sur le glacier d’Ossoue. Mais, les montagnards, c’est comme ça : 100% mental ! Lever samedi à 6 H au camping d'Argelès pour être sur le départ à 8 H au barrage d’Ossoue, les sacs hyper chargés : matériel de bivouac, crampons, piolet, corde et matériel divers.

 

Heureusement, le lieu de bivouac est à 2300 m et les 500 mètres de montée nous suffisent bien ! Installation au soleil pour faire quelques manips sur les rochers, pique-nique. Puis, c’est parti avec les sacs plus légers vers le glacier d’Ossoue.

La rimaye (entre le glacier et le rocher) se prête bien aux manips de secours. Les exercices se succèdent : corps mort avec un piolet et une ancre à neige, mouflage d’un second, arrêt d’une chute.

Alex et Jonathan qui préparent leur passeport « sécurité sur glacier » en savent déjà bien long sur les manœuvres en tous genres.

 

Le lendemain, la météo n’est pas très engageante, ciel couvert et menaçant. Comme prévu, nous partons vers le refuge de Baysselance puis sur le sentier du Col de Labas avec l’intention de monter au Pic de la Sède et de revenir par les crêtes de la Hourquette. Malheureusement, entre le col et le pic, il commence à pleuvoir et le brouillard descend. Nous décidons de faire demi-tour même si le sentier très aérien n’est pas très plaisant à la descente.

En effet, la météo ne s’arrangera pas au fil des heures. La descente finale se fera en plusieurs étapes : un café au refuge, rangement du bivouac et pique-nique dans la voiture !

 

On aurait pu faire les manips à Marignac mais on était tellement bien au soleil sur le glacier ! Un week–end agréable à profiter de la haute-montagne et d’un climat encore propice au bivouac.

 

La vidéo de Jonathan ICI.

 

 

 

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Randonnée et sommet

en Vallée de Campbieil

20/21 septembre 2014

 

Pâturages et grimpages

 

Echaudés par un été pluvieux, nous avons préféré jouer la carte « solution de replis » en choisissant un circuit avec cabane. Le programme est tout aussi alléchant : vallée isolée, lacs, sommets et crêtes.

Après une nuit au camping à Lau balagnas, nous prenons la direction de Gèdre-Dessus. Pas facile de trouver une place pour garer le mini-bus dans les pettes routes, sans gêner les autochtones. Les sacs sont chargés et nous montons sur un sentier rive droite de la vallée de Campbieil. Elle est très étroite jusqu’aux granges puis s’élargit sur de vastes pâturages.

Vers 12 H 45, à la cabane de Sausset, nous faisons une pause et  déchargeons les sacs pour partir en exploration sur les crêtes. Dans un petit vallon sauvage, nous rencontrons isard, marmottes et renard. Cela nous mène sur les crêtes de Campbieil d’où la vue en surprend plus d’un ! En face de nous : le cirque d’Estaubé et le glacier du Mont Perdu. Au loin, le Vignemale est sous les nuages et il y restera pratiquement tout le week-end, nous avons bien fait de changer de programme.

Après une petite descente, nous remontons jusqu’au lac de Bassia et faisons le plein d’eau à la source.

La soirée sera bien calme près de la cabane où les garçons choisiront de dormir tandis que les filles sont chacune dans une tente.

 

Dimanche matin, lever à 7 H pour une montée de plus de 1000 mètres vers le fond de la vallée. Le ciel est plutôt gris. Un troupeau d’isards nous attend au Port de Campbieil puis c’est une pente raide jusqu’au Pic des Aguilous à 2 976 m. Nous prenons le temps d’admirer tous les sommets qui nous entourent : cirque de Troumouse avec la Munia, Cirque d’Estaubé et Mont perdu. Le reste est perdu dans les nuages et le temps se gâte. A la descente, nous prendrons quelques gouttes de pluie. Après la pause déjeuner et le rangement de nos affaires à la cabane, il est temps de redescendre. Pour changer, on passe par la rive gauche du torrent, un petit sentier bien agréable dans la forêt. A 16 H, nous arrivons au parking sous un petit crachin.

 

Malgré les prévisions orageuses et pluvieuses, nous avons bien fait de partir quand même. Un créneau météo nous a permis de faire une belle ascension le dimanche. Cette période de l’année est un gage de tranquillité dans une vallée déjà peu fréquentée.

 

 

 

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Alpinisme rocher

Grandes voies au Pic d'Ossau

13/14 septembre 2014

 

Passage en mode "été"

 

Le mini-bus est rempli, direction la Vallée d’Ossau, sous la chaleur tant attendue.

 Après une courte nuit au camping de Laruns, on prend la route du Col du Pourtalet. L’équipe s’élance sur le sentier vers 7 H 30. Au Refuge de Pombie, on allège les sacs et on fait une pause. Le temps est au beau fixe.

- 2 cordées rochelaises (Olivier, Mathilde, Jonathan, Charles) se dirigent au pied du « Contrefort Oriental «  au grand Pic d’Ossau (AD). Les jeunes se relaient en tête, surveillés par Olivier.

- 2 autres cordées s’attaquent à la « Mailly » à la Pointe Jean Santé (TD-). Gaylord et Benoît sont emmenés par Rico et Jean.

 Au retour, le Lac de Pombie est le bienvenu pour se rafraîchir avant l’arrivée du froid. Comme d’habitude, bon repas au refuge préparé par Karine. Nuit paisible, sous le marabout pour les uns et sous la tente pour les autres.

Le lendemain, le ciel est couvert. Lever à 5 H pour se préparer et monter au Col de Peyreget. Les 8 grimpeurs vont faire l’arête intégrale « Flammes de Pierre » au Petit Pic d’Ossau (D). Le départ de la voie est facilement trouvé malgré le labyrinthe minéral. Trois cordées s’élancent à la suite avec la fréquence "Rico F.M." branchée en permanence... ça met de l'ambiance !

Le temps se couvre et des nuages noirs s'ammoncèlent. Les deux dernières cordées préféreront descendre en rappel avant la fin de la voie car la pluie commence à tomber.  La première cordée aura plus de chance et arrivera au sommet sans trop se mouiller. Mais il est temps de descendre ! Après une pause au refuge, l’équipe arrive au parking sous la pluie mais tous sont heureux de cette belle exploration du massif.

L’Ossau comporte une quarantaine de voies, il est encore possible d'y revenir pour de belles grimpettes !

 

La vidéo de Jonathan ICI.

 

 

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Séjour randonnée :

J'adore le canyoning et la via ferrata en Haute-Savoie !

9 au 16 août 2014

 

On est rassuré, personne n’a échappé au mauvais temps cette année en France… Donc, on va dire qu’on s’en est bien tiré avec un aménagement du programme et,en fin de compte, un séjour très sympa grâce à une météo surprenante qui nous a fait goûter aux joies de la multi-activité sur terrains variés !

 

Samedi 9 août : voyage toute la journée pour arriver en fin d’après-midi au camping de Taninges.

 

Dimanche 10 août : départ pour le Tour des Dents Blanches, du parking des Allamands (Samoëns), passage au Col de la Golèse et au Col de Coux où on arrive en Suisse. On aperçoit les magnifiques Dents du Midi où nous comptons grimper le surlendemain. Par l’arête du Berroi, on descend dans la forêt de Barme où on trouve une clairière aménagée avec une source. Bel endroit tranquille pour bivouaquer.

 

Lundi 11 août : il a plu pendant la nuit et le temps est bouché. On descend vers le hameau de Barme. On trouve abri au refuge le temps d’une belle averse qui dure… On reprend la montée plus ou moins humide. Après midi, c’est le déluge et il faut passer le « Pas d’Encel » : 150 m de rocher équipé de chaînes avec de hautes marches à monter (séance canyoning). Ensuite, on se croit sorti d’affaire mais c’est sans compter le torrent bouillonnant qui barre le sentier : impossible à traverser tellement il a grossi ! On descend un peu car il se sépare en deux un peu plus bas, on sort la corde pour sécuriser le passage. Tout ça, toujours sous la pluie ! Ensuite, le sentier est un ruisseau jusqu’au refuge de Susanfe. Là, on décide de se mettre au sec. L’accueil est très sympa, on peut se préparer nos repas, dormir au chaud et le vin chaud coule à flot !

 

Mardi 12 août : la gardienne du refuge nous donne la météo : pas de précipitations aujourd’hui mais aucune certitude pour demain. On repart avec nos affaires mouillées. On décide de zapper l’ascension de la Haute Cime et de poursuivre le circuit. En effet, le passage clé de l’Echelle des Ottans ne peut pas s’envisager sous le mauvais temps. D’ailleurs, cette petite via ferrata a été bravée par chacun avec un certain courage. Le passage n’est pas difficile mais il est très aérien et peu impressionner ceux qui n’ont jamais fait d’escalade. Bravo ! Ensuite, c’est un vrai plaisir sur la crête frontière avec une vue à 360 °. Le soir, on établit le bivouac entre le lac et le refuge de la Vogealle. Renseignements pris au refuge : temps pourri pour le lendemain…. D’ailleurs il se met à pleuvoir dès le soir, une brève accalmie nous permettra de manger.

 

Mercredi 13 août : Inutile d’envisager de continuer les 4 heures de marche nous séparant du prochain refuge. On décide d’écourter le circuit d’une journée. On descend sous la pluie vers la route la plus proche, c'est-à-dire la vallée de Sixt Fer à Cheval. Pour éviter un nouveau passage scabreux, plus court mais dangereux par temps de pluie, nous descendons dans la forêt jusqu’au bien nommé « Bout du monde ». Nous faisons donc le tour d’un grand cirque d’où descendent un tas de ruisseaux et torrents gonflés par la pluie. On passe un temps fou à les traverser : floc floc font les chaussures ! Pause tartiflette au chalet de Prazon. Ensuite, au parking de la réserve, le groupe attend gentiment Lucile partie faire du stop pour récupérer le mini-bus à 15 km !  On est heureux de se sécher au camping de Taninges. 

 

Jeudi 14 août : temps mitigé, repos le matin et randonnée dans les environs l’après-midi. Heureusement, qu’on a de quoi s’abriter pour manger et il fait très froid !

 

Vendredi 15 août : pas la peine d’espérer aller bivouaquer à 2200 m comme prévu face au Mont Blanc étant donné qu’il neige à 2300 mètres ! On prend quand même la route de Chamonix (avec arrêt au Vieux Campeur de Sallanches !). Le temps n’est pas trop désagréable malgré le froid. On visite la ville où chacun s’imprègne de l’ambiance particulière. On reviendra !

 

Une nouvelle fois, on a compris : c’est la météo montagnarde qui commande. Les périodes de beau temps n’en ont été que plus appréciées ! Le groupe s’est bien entendu pour gérer l’imprévu, affronter des passages difficiles et supporter le mauvais temps. Tout ça grâce à des moments conviviaux et une énorme bonne humeur !

 

 

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Randonnée en Vallée de Tena

El sol por favor !

12/13/14 JULLET 2014

 

Encore des changements de programme malgré ce mois de juillet où la météo devrait « normalement » être stabilisée… L’idée des sommets du cirque de Lescun avec bivouac est abandonnée à cause d’une météo menaçante, on ne peut pas trop se permettre de s’égarer dans le lapiaz de la Table des 3 Rois… Donc, on prend plutôt l’option cabanes en vallée d’Ossau pour les trois courageuses qui se sont postées sur la ligne de départ.

Vendredi soir à Laruns, c’est la fête des transhumances et les routes sont « bousées » à souhait. C’est la fête au village, on en profite une petite heure avant de se frigorifier.

 

Samedi matin, un crachin tenace nous met déjà dans l’ambiance. On monte aux Eaux Bonnes, même punition, des bergers qui s’apprêtent à monter vers le Gourzy nous disent que ça va durer toute la journée.

C’est décidé, direction l’Espagne, c’est souvent la récompense de l’autre côté… Au col du Pourtalet, nuages et vent glacial. On aperçoit le ciel bleu du côté espagnol et on se lance dans la descente. Arrêt face au village de Formigal pour une randonnée improvisée. On monte à la Tosquera puis à la Punta del Pacino (1965 m). Le parcours est magnifique avec au sud les sierras Collarada et Partacua, au nord la Pena Foratata et les picos Infernios. Tout ça avec du soleil et un petit vent bien frais pour la saison.

En fin de journée, on descend au camping d’Escarilla pour trouver une carte et réfléchir au tracé des deux jours suivants.

 

Dimanche, le bout de carte qu’on a récupéré au camping étant assez limité, nous montons au barrage de La Sarra : départ du GR 11 pour se rendre au lac de Respomuso. Ici, c’est le royaume des lacs, dans un l’immense cirque de Piedrafita, entouré de sommets majestueux encore bien enneigés. On contourne le lac par le nord pour aller s’installer au fond du cirque près du lac Campo Plano, au pied du Port de la Peyre St Martin. Un petit muret nous abrite du vent pour manger, il fait toujours aussi froid.

 

Lundi, malgré quelques petites averses durant la nuit, le temps est relativement dégagé. Nous trouvons vite le soleil en continuant le contournement du cirque de Piedrafita. On a même franchement chaud en attaquant la montée vers le col de Los Musales. Avant le col, un gros névé pentu ne nous inspire pas trop et la carte (au 40 000e !) nous indique un sentier qui monte au Pic de Musales. On attaque donc dans la pente dans l’espoir de rencontrer ledit sentier, qui en fait n’a jamais existé… La pente raide et les éboulis mettent nos mollets à rude épreuve ! L’arrivée sur la crête nous récompense de nos efforts. C'est le bonheur au sommet du Pic de Los Musales à 2654 m la vue à 360 ° nous offre un festival de sommets à + de 3000 m.

Ensuite, descente par un sentier un peu scabreux  jusqu’au col où on retrouve enfin du vrai sentier. La descente est très jolie dans des pâturages avec de trop rares troupeaux puis dans la forêt de conifères.

A l’arrivée, vers 16 H 00 au parking, nous sommes en nage, l’été est enfin arrivé et on doit rentrer à la maison, c’est plutôt rageant !

 

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ARETE NORD

DU CAMPANAL DE LARRENS

14/15 JUIN 2014

 

Le résumé de Benoît :

Samedi : Lever à 5h15, départ à 6h30 pour le Campanal de Larrens. On a laissé les affaires au refuge de la Glère. Brouillard important sur le plateau, pas facile de se repérer, on ne voit rien, JJ utilise son GPS sur le téléphone. Le départ de la voie est difficile à trouver. Tant pis, on se lance dans une voie. Belle arête parfois aérienne, ambiance particulière avec le brouillard.

3 cordées de deux sont faites : JJ+Gaylord, Olivier+Quentin, Benoit+Patrice. Arrivée au sommet du campanal, JJ nous dit qu'on a fait l’arête nord au lieu de faire l’arête sud ! Mais tant mieux car celle qu'on a faite était techniquement plus difficile. On redescend par le même coté, une longueur pas évidente à désescalader, puis un rappel de 40 m. On revient au refuge après 9h30 de "balade". 

Réveil à 5h15 le lendemain, objectif la Coume de l'ours. Départ à 6h mais brouillard important et météo menaçante. On marche 1h puis on prend une "belle" averse, le rocher est complètement mouillé, il ne va pas sécher. On décide de faire demi-tour, on repasse au refuge puis on descend au camion.

Bilan : une belle course le samedi malgré le brouillard.

 
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Randonnée itinérante à Montségur : Monter, descendre, ça glisse pareil !


24/25 MAI 2014

 

Vendredi : au dernier moment, il a fallu encore changer nos plans à cause d’une météo trop médiocre en vallée d’Ossau. Le temps a l’air d’être « moins pire » du côté Est. Donc, Lucile décide d’emmener son troupeau pâturer du côté Ariégeois, où l’herbe est beaucoup plus verte… Elle embarque ses 6 brebis dans la bétaillère le mini-bus. Direction le camping de Montgailhard pour une première nuit.

 

Samedi : on prend la route jusqu’à Montségur et son célèbre château cathare. Nous l’admirons en prenant de l’altitude sur la piste forestière d’Embeyre. Une grimpette dans la forêt conduira le troupeau au Roc du Tals et sur les crêtes d’Embeyre. Belle vue sur toute la vallée du Lasset et le massif de la Tabe avec les Pics de Soulara et de St Bartélémy. On gambade dans les paturages jusqu’au col de la Peyre. Nous sommes au-dessus des mines de talc de Luzenac, paysage très étonnant. Ensuite, une petite descente emmène les brebis à la bergerie de Pratmau qui les accueille pour la nuit. On se délasse les pattes dans le ruisseau, on ramasse du bois pour le soir et chacun s’installe pour une nuit bien paisible.

 

Dimanche : Départ à 8 H pour monter vers l’ouest. Surprise, le temps est beaucoup plus clair que prévu. On pense avoir le temps de monter au Pic de St Barthélémy par la crête nord, mais c’est sans compter sur les nombreux névés pentus qui vont nous en faire voir de toutes les couleurs ! Il faut faire une belle trace dans la neige pour avancer, soit en glissant, soit en s’enfonçant….  On sort la corde pour éviter un passage trop glacé pour nos gros sabots. Quelques belles glissades pour certaines… Jonathan, futur berger, a pris les choses en main pour sauver les brebis égarées. Arrivés au lac des Truites, encore gelé, le plus gros des difficultés est passé mais nous avons perdu beaucoup trop de temps pour espérer monter au sommet. En plus, les nuages commencent à s’amonceler. Arrivés sur la crête nord du St Barthélémy à 12 H 30, on fait la pause déjeuner dans le brouillard. Nous sommes vite chassés par un mélange pluie/neige qui commence à tomber. On commence la descente de cette longue crête sous la grisaille. Une éclaircie nous accorde une pause à la Porteille, vestiges des carrières de talc. Puis, c’est l’apocalypse : averse de grêle d’une bonne demie-heure et pluie vont nous assaisonner pendant deux heures !  Le nez sur nos sabots pleins de boue,  on aperçoit à peine la Jasse de la Taula et le Roc de la Gourgue… Heureusement, le soleil revient à la fin de la descente et le troupeau peut s’ébrouer sur le parking du château où Jonathan a gentiment ramené le mini-bus.

 

Bilan : cette nouvelle randonnée improvisée nous a réservé de belles surprises. Encore une découverte avec cet endroit sauvage où nous n’avons croisé personne pendant deux jours. Le tout pimenté par les aléas géographiques et météorologiques ! Le troupeau s’est bien tenu, il mérite  d’être conduit vers de nouveaux pâturages inconnus. Il suffit d’ouvrir la porte de la bergerie...  et l’aventure est au bout du chemin !

 

 

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Alpinisme rocher :

Arête Ouest du MAUPAS

17/18 MAI 2014

Luchonnais, pays merveilleux !

 

Vendredi : On se retrouve à 7 pour une sortie qui s’annonce bien au niveau météo. Il va y avoir de l'ambiance car l’équipe est rodée ! Direction Bagnères de Luchon et nuit au camping des Myrtilles à Moustajon. J.Jacques et Olivier font un petit briefing sur le déroulement de la course.

 

Samedi : Les cordées sont faites. Les jeunes sont invités à trier et choisir leur matériel. On dispose de la journée pour monter au refuge du Maupas donc on prend le temps de faire les sacs qui seront, de toute façon, toujours trop lourds ! Départ du parking de la vallée du Lys où les dégâts du printemps 2013 sont encore visibles.

La montée se fait sur un beau sentier dans les bois puis dans les pâturages. On longe des torrents avec de magnifiques cascades. On en profite pour faire quelques pauses. La neige débute vers 1900 m et ce sont de gros névés pentus sur les 500 derniers mètres de montée. Au total 1300 m de dénivelé.  Nous arrivons au refuge du Maupas (2430 m) pour sortir le casse-croûte au soleil vers 14 H. Le refuge est tout confort avec de la lumière dans le dortoir et du chauffage, grâce aux panneaux solaires ! Il y a même des toilettes dehors avec un tuyau d’eau.

Pendant que certains se reposent, d’autres partent en reconnaissance pour le lendemain matin, histoire de faire une belle trace de montée jusqu’au premier col.

Le soir, on fête quelques anniversaires et le repas sera gai et animé….

 

Dimanche : départ à 5 H à la frontale. On suit les traces de la veille qui seront bien utiles. Les crampons accrochent sur la neige un peu durcie. Arrivés dans le Cirque des Crabioules, il faut marcher en dévers sur une pente raide où il ne faut pas glisser, ce qui arrivera quand même….. et il faudra planter le piolet pour s’arrêter ! Ensuite, c’est une longue montée, encordés sur le glacier du Maupas. Elle n’en finit pas cette montée et se termine sur des pentes à 45°. A 3 000 m, nous sommes au pied de la Brèche des Crabioules, Ok, elle fait 10 mètres et c’est du 3 mais en grosses chaussures et avec de la glace, tout le monde de rigole pas ! Surtout, quand un gros caillou vous reste dans les mains et que les copains sont en-dessous….

Enfin, les 3 cordées sont sur l’arête ouest du Maupas. Comme d’habitude, les jeunes passent en-tête et les initiateurs se la coulent douce…

Quelle vue sur les crêtes frontières ! Au loin, l’Aneto/Maladetta, plus près le vallon de Remugn et le Perdiguero. Déjà, les nuages arrivent par le sud, on ne traine pas. L’arête est peu difficile mais il faut être attentif car certains passages sont très étroits et les dalles glissantes. Au sommet,  on s’attend, on profite du paysage, on lorgne sur le parking qui se trouve 2 000 mètres plus bas… On remet les crampons pour la descente jusqu’au refuge, la neige est déjà bien molle.

On mange, on se repose, on refait les sacs et c’est reparti. Mathilde souffre d’un genou mais ne veut pas se faire plaindre. Pourtant, arrivés au Lac Noir, J.Jacques décide d’appeler le PGHM car il n’est pas question qu’elle aggrave son mal. Après un moment d’attente, l’hélico arrive et l’emmène pour un cours voyage jusqu’au parking. Les secouristes nous assurent qu’il ne faut pas hésiter à les appeler, ils sont là pour ça.

A 16 H, c’est le bonheur pour les orteils qu’on plonge dans le torrent du Lys, avant de reprendre la route du retour.

 

Bilan : enfin une sortie sans anicroche météorologique avec un programme respecté ! Un plaisir pour tous avec du terrain varié : longue course sur pentes neigeuses, petit couloir en mixte et belle arête effilée. Tout ça, bien sûr, dans la joie et la bonne humeur ! Le Luchonnais et ses sommets nous promettent encore de belles sorties.

 

La vidéo de Benoît ICI.

 

 

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Randonnées à Millevaches (Limousin)

Un grand moment de solitude...

12/13 AVRIL 2014

 

En prenant le cap à l’est, on s’était dit que ça changerait un peu des Pyrénées : nouveaux paysages, environnement particuliers, rencontres avec les gens du village….

 

Vendredi : on prend la direction de Limoges,  Eymoutiers, Bugeat, pour arriver un Millevaches, au gite ONF.

 

Samedi : départ du gite pour une rando en boucle sur le circuit « de la Diège à la Vienne » que nous quitterons plusieurs fois pour quelques grimpettes. La première est pour monter au Puy des Pouges qui nous offre une belle vue sur le sud et l’ouest du plateau. Entre collines et forêts, traversant de petits hameaux, le sentier serpente et nous réserve de belles surprises. La seconde belle montée se fait vers le Mont Audouze d’où on voit le Puy de Sancy enneigé. C’est là que nous faisons la pause de midi. La première personne que nous voyons de la journée est un cycliste, vers 15 H…. La fin du parcours nous mène aux sources de la Vienne, dans une tourbière où l’eau jaillit en divers petits ruisseaux.

Ce circuit et ses petites escapades ont cumulé 21 km. Après un moment de repos au gite, nous allons faire quelques courses à Peyrelevade, joli village à flan de colline.

 

Dimanche : nous partons en direction du petit village de Chavanac, point de départ du « circuit des tourbières ». A cet endroit, la Vézère prend sa source. Nous avons voulu allonger un peu le parcours en partant hors sentier balisé. Mais nous n’avons pas fait de zèle longtemps car la traversée de la tourbière et de ses marécages est assez compliquée !  Là encore, des paysages différents et déserts. Il est un peu tôt dans la saison pour profiter de la floraison mais nous avons eu le plaisir de croiser quelques animaux : rapaces, biches, renard et martres.

La journée s'est terminée au site gallo-romain des Cars pour une petite visite très intéressante.

 

La montagne, même à 900 m d’altitude, est passionnante à observer. En début de printemps, pas de touristes, tranquillité assurée ! Le Limousin, proche de chez nous, et la Corrèze en particulier, nous réservent encore de belles surprises !

 

 

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ALPINISME : neige et rocher

en Haute Ariège

29/30 MARS 2014

 

Trop de neige sur le Vignemale pour s'engager dans la "voie des Séracs". Ce sera une nouvelle fois un plan B, en direction de l'Ariège. Notre pied à terre est à Tarascon, au camping du Pré Lombard.
 
Samedi : nous partons jusqu'au col de Puymorens pour s'attaquer au "couloir du PG" au Pic de l'Estanyol. Joli petit couloir côté AD+ avec une pente moyenne de 50° en 4 longueurs. La 3è longueur amène un peu de piquant à la course avec un départ à 60° en mixte. Nous ne rencontrerons pas de glace mais dans les passages les plus raides "les pioches" se planteront fréquemment dans la terre gelée. Au pied du couloir à 12h30, après une descente en rappel dans la voie nous partons vers le haut du Cirque de Vinyola pour effectuer du repérage. Compte tenu de l'heure nous envisageons de faire un nouveau couloir mais le vent nous stoppera rapidement. Les rafales de 100km/h annoncées sont bien présentes et le vent nous mordra la couenne jusqu'à la voiture sur le chemin de descente.
En rentrant dans nos pénates, la décision est prise de revenir le lendemain pour faire le "couloir direct" au Pic de Font Freda.
 
Dimanche : la météo est bien changeante..... A la montée au Puymorens,  les chasses-neige sont au rendez-vous mais pas le soleil que nous espérions !
Après un petit café/croissant à Ax, nous optons pour un plan C, direction Calamès pour faire de la grande voie avec initiation à la pose de coinceurs. Belle journée de grimpe sous les nuages... mais en tee-shirt !
 
Au final, un week-end bien sympa ! avec Rico, Charly, Guy-Paul et Olivier.
 
 
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Rando itinérante en raquettes :

Exploration des cabanes ariègeoises

29/30 MARS 2014

 

Encore un fois, la météo nous a fait changer de programme au dernier moment. Des chutes de neige tardives ont barré la route pour se rendre au départ de la rando prévue. Pas grave, l’Ariège regorge de cabanes accueillantes et un autre circuit est programmé en vitesse !

 

Vendredi : départ des cinq courageux pour 4 H de route jusqu’au Camping du Pré Lombard à Tarascon sur Ariège.  Nuit un peu bruyante à cause du groupe alpi, dans le chalet d'à côté, qui est arrivé à minuit et s'est levé à 6 h !

 

Samedi : départ du village du Castelet où débute le sentier du « tour des montagnes d’Ax ». Pas difficile à suivre le balisage rouge et jaune ! Les sacs sont lourdement chargés avec les duvets chauds et de quoi se nourrir pour 2 jours. Le sentier monte très raide dans la forêt jusqu’à la cabane de Bisort. Déjà 500 m de dénivelé, c’est toujours ça de fait !

La neige est présente à 1350 m environ. On peut chausser les raquettes dans la forêt de hêtres. Peu après midi, on s’abrite dans la cabane de Tessoula pour le casse-croute car le vent commence à bien souffler. Ensuite, on ne cherche plus à suivre le balisage qui se perd sous la neige. Il faut s’orienter à la boussole, c’est bien plus fiable. Nous continuons vers la petite cabane du Mouscadou au milieu des pâturages enneigés. La suite du parcours sera plutôt venteuse puisque nous prenons toujours de l’altitude et nous sommes à découvert.  Après un parcours dans une belle forêt d’épineux, nous arrivons à la Cabane de Bretounels à 1800 m. Plus de 1000m de montée, ouf !

Après l’installation, c’est l’habituelle corvée de bois où chacun trouve sa technique pour en rapporter le plus possible. Le seul problème a été le vent qui nous a empêchés de profiter longtemps de la flambée : on s’est fait enfumer par la cheminée qui refoulait à chaque bourrasque !

On s’est consolé avec un bon vin chilien et en plus, il n'a fait pas si froid que ça…..

 

Dimanche : bien avant le réveil, on entendai la pluie tomber et encore un peu de vent. A 9 H, ce n’était plus qu’un petit crachin. On est parti avec les sacs légers vers le sommet du Bourbourou. Là-haut, certains ont essayé s’envoler ! La vue  n’etait pas si jolie que la veille : ciel chargé et crêtes frontières invisibles. Nous avons continé vers la Sarrat de Campalou sous quelques chutes de crachin mêlées de neige. Ensuite, nouvelle descente vers la cabane pour prendre le casse-croute et ranger nos affaires avant le retour. Au parking, le temps etait plus sec et même doux. On s'est délassé les orteils dans un petit torrent. Un sympathique habitant du coin est venu nous parler des cabanes en réhabilitation pour les bergers et randonneurs.

 

Bilan : vraiment sympa cette rando improvisée dans un « coin à ours » très sauvage à cette saison. Dommage d’ailleurs de ne pas avoir vu un seul animal, juste quelques traces d’isards ou de renards dans la neige. Les nombreuses cabanes très accueillantes méritent le détour pour des petits séjours loin de tout ou de grande virée comme le "tour des montagnes d'Ax".

 

 

 

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ALPINISME :

Les couloirs du Sancy

15/16 MARS 2014

 

Le mini-bus est plein pour ce week-end encadré par Olivier, encore deux nouveaux pour cette sortie. Nous partons tranquille avec, une nouvelle fois, l’assurance d’une belle météo. La douceur des 10 derniers jours a accéléré la fonte et les crêtes sont dépouillées par le vent mais les couloirs sont encore bien fournis en neige. Vendredi soir, installation dans deux bungalows au camping du Loup Blanc à La Bourboule. Endroit très tranquille avec accueil sympathique.

 

Samedi : Route jusqu’au parking de la station du Sancy au Mont Dore. Il est très tôt et personne à l’horizon, c’est calme… Nous montons le long des pistes vers le Val d’Enfer. De là, plusieurs couloirs sont possibles. Olivier choisit « le petit Pas de l’âne »  (50°). Trois cordées sont formées et Benoît fait la trace. Le brouillard s’épaissit et on voit à peine la cordée suivante. La sortie du couloir se fait au jugé et, plutôt que d’arriver comme prévu au Pas de l’âne, on se retrouve sur l’arête de droite « un peu aérienne » avec un passage à 65° ! Mais chacun est content d’avoir pu gravir cette partie un peu plus technique. Au sommet du piton herbeux, le vent souffle très fort et nous nous mettons à l’abri. Ensuite, il faut descendre cet endroit très pentu pour retrouver le tracé habituel qui mène au Sancy. C’est à ce moment que le brouillard se lève. Nous montons au sommet du Sancy sur une belle arête neigeuse pour se retrouver en plein « Derby du Mont Dore » compétition de descente à skis. Nous profitons de la vue enfin dégagée pour observer le paysage.

Nous redescendons dans le Val d’Enfer en repassant par le Pas de l’âne puis par un couloir à 40° près du Puy Redon. Il y a déjà beaucoup plus de monde qu’au petit matin !

Ensuite, 6 courageux repartent pour faire « le Goulet du Dinosaure ». C’est l’occasion pour nos jeunes de se relayer en tête de cordée. A la descente, nous faisons quelques ateliers : installation d’un corps mort et recherche DVA pour les débutants.

Le soir, nous profiterons de la spécialité locale : la truffade !

 

Dimanche : le ciel est bien dégagé. Nous prenons la route jusqu’au parking avant la station du Chastreix. On s’engage sur le sentier de ski de fond puis on part en raquettes vers le Cirque de la Fontaine Salée. C’est l’occasion de profiter de ce bel endroit très sauvage et beaucoup moins visité que le côté Mont Dore. Départ des trois cordées dans le « Couloir sans nom ». La neige porte bien et nous avançons rapidement. La pente se redresse pour une belle sortie au pied du Sancy.

Nous repartons vers le Pas de l’âne et faisons la pause de midi au Col de Courre. Ensuite, c’est une descente en raquettes sur les pentes du Puy de Chabane, du Mont Redon et au pied du Roc de Courlande., pour rejoindre le parking.

 

Bilan : nous avons bien fait de choisir ce massif, il est idéal pour s’aguerrir dans les couloirs et nos jeunes ont pris de l’assurance ! Ils vont pouvoir se lancer dans des courses plus ardues et plus longues.

 

 

 

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RAQUETTES à NEIGE :

Enchantement en Vallée d'ASPE

8/9 MARS 2014

 

Enfin un week-end où toutes les conditions sont réunies : soleil et neige abondante pour deux jours ! C’est assez rare depuis le début de l’année….

 

 

Vendredi : départ de Pons pour le groupe de 8 dont deux petites nouvelles du club HSEC. Installation au gite d’Accous.

 

Samedi : Route jusqu’au parking du Sansanet près du Somport. Nous sommes pratiquement les premiers et c’est tant mieux car il y a peu de places pour se garer. La randonnée a été préparée par Lucile. Nous montons dans la forêt puis sur des pentes plus raides pour atteindre la crête frontière, face au massif de la Bernera. Là, on continue à évoluer vers le sommet du Cutchet de Garay d’où on a une vue plongeante sur le lac d’Estaens. On redescend vers le Pas de l’Echelle pour reprendre de la hauteur sur les crêtes à 1 900 m. C’est là que nous nous arrêtons pour la pause pique-nique bien méritée. Ensuite, nous faisons quelques exercices sur un passage délicat avec une main courante (corde + baudrier de fortune). La luminosité est à son maximum et le ciel d’un bleu parfait, nous passons sur les rives du lac enneigé pour retrouver le chemin du retour et la foule des grands jours.

 

Dimanche : route jusqu’au village de Lescun. Départ du Pont de Masousa, guidé par Philippe. Nous partons sur la piste enneigée puis entamons la montée régulière jusqu’aux cabanes d’Ansabère. Le vent souffle et il fait plus froid que la veille. Là aussi, la vue est stupéfiante sur les Aiguilles d’Ansabère. Après une pause,  nous attaquons les pentes raides pour faire un détour dans la forêt. Au point de descente, nous mettrons de nouveau la main courante en application pour un passage très pentu. Ensuite, nous retrouvons un sentier et faisons la pause déjeuner dans une petite clairière abritée du vent. La fin de la descente dans la forêt de hêtres sera plus tranquille et très agréable.

 

Bilan : la vallée d’Aspe, très encaissée n’offre pas une multitude de lieux de randonnées en raquettes. Pour être tranquille dans des endroits fréquentés, il suffit donc d’appliquer la recette habituelle : partir tôt le matin et s’éloigner un peu des sentiers balisés, deux ingrédients qui donnent de belles randonnées. Le petit groupe a bien profité des grands espaces et des paysages incomparables de cette vallée. Nos deux nouvelles recrues se sont bien adaptées et nous espérons les revoir bientôt !

 

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SKI DE RANDONNEE :

Sous la grisaille à Gavarnie et Barèges

15/16 FEVRIER 2014

 

Le programme prévu a du, une nouvelle fois être modifié, 6 courageux sont partis ce week-end pour affronter le mauvais temps. Il y a des fois où mieux vaudrait annuler la sortie...

 

 

Samedi : pluie en haute altitude, on monte quand même à la station de Gavarnie. 3 téméraires sont partis se mouiller sur les pistes tandis que les 3 autres se mouillaient le gosier au café !

L'après-midi, petit circuit sur le Plateau de Saugué où le temps s'est amélioré.

 

Dimanche : le temps est plus clément, direction Barèges dès 8 H 30 pour une montée dans le vallon d'Aygues Cluses.

 

 

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ALPINISME : tentative à l'Ardiden

8/9 FEVRIER 2014

 

On savait que les conditions n’étaient pas idéales pour une sortie alpi. Mais la 1ère sortie de janvier « cascade de glace » a déjà été annulée pour cause de météo. Alors, c’est parti ! Par contre, le programme de départ prévu à Luchon n’est pas réalisable vu l’état des routes et les initiateurs décident d’aller du côté de Cauterets.

 

Vendredi soir : nuit au gite ND de l’Estaou à Argelés.

 

Samedi : départ pour Cauterets et arrêt au parking de la Raillère à 1 100 m. On prend le sentier GR10 qui monte dans la vallée du Lutour et on rencontre la neige à partir de 1 400m. Arrivés sur le sentier Falisse, la pente s’accentue. Il neigeotte un peu. La neige n’est vraiment pas portante et on a du mal à marcher même avec les raquettes, chacun est lourdement chargé avec le matériel et les affaires pour la nuit.

Au refuge Russell à 2 000m, il faut pelleter pour dégager la porte. C’est un endroit très peu fréquenté. On s’installe, on fait un petit feu puis on va faire quelques ateliers de révisions DVA.

 

Dimanche : départ à 6 H 30 à la frontale, le but est de monter au Pic d’Ardiden. On part en raquettes puis on chausse les crampons et on s’encorde, histoire de faire quelques manips. Arrivés sur l’arête sud-ouest, il reste encore 400 m les plus raides. Le vent a soufflé la neige et de gros rochers affleurent, ce qui rend la progression très compliquée. En plus, on n’a pas prévu le matériel pour évoluer sur le rocher ! Le terrain n’est vraiment pas en conditions idéales et l’heure tourne. On décide de faire demi-tour pour ne pas exploser le timing prévu. Après une pause au refuge, il faut attaquer la longue descente.

 

Bilan positif malgré les problèmes météorologiques. Encore une nouvelle recrue dans l’équipe ! Nos jeunes commencent à se former et seront prêts pour prendre la relève.

 

 

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INITIATION SKI DE RANDONNEE

BAREGES/GAVARNIE

25/26 JANVIER 2014

 

 

Vendredi : Temps mitigé annoncé pour ce week-end mais on garde le moral... La pluie accompagne le mini-bus sur la route, il y a des inondations un peu partout. Installation au gite à Esterre.

 

Samedi : il pleut. On reste au gite pour faire un peu de théorie sur les techniques de ski et l'utilisation du D.V.A. Enfin, l'après-midi, on peut sortir et chausser les skis dans les bois de l'Ayré à Barèges. Quelques ateliers sont mis en place.

 

Dimanche : grand beau temps ! Direction Gavarnie, montée au Pic des Tentes pour profiter du panorama et du soleil.

 

Les stagiaires apprennent vite et, pour certains, c'était une reprise. Des passeports blancs et oranges ont été validés.

 

 

 

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INITIATION RAQUETTES à NEIGE

CAMPAN/PAYOLLE

11/12 JANVIER 2014

 

Ce week-end sera baptisé « à la recherche de la neige perdue » ! En effet, malgré les grosses précipitations de novembre et décembre, le redoux de ces dernières semaines à fait fondre une bonne partie de la couche neigeuse.

Les débutants étaient pourtant bien motivés et les cadres ont réussi à trouver de quoi les occuper…

 

Vendredi soir : installation au gite à Payolle. Autour d’une galette des rois, les initiateurs ont exposé le programme et vérifié l’équipement des stagiaires. 

 

Samedi : après une petite leçon sur le fonctionnement du DVA (Décteur de Victimes d’avalanches), départ sur la route de la Mongie et montée dans le Val d’Arizes. Il a fallu arriver à 1500 m d’altitude pour trouver de la neige et chausser les raquettes. Mais, souvent, des portions de pelouses étaient présentes. La montée de 450 m de dénivelé s'est faite tranquillement avec des moments de repos et de discussions. Le ciel était voilé mais l’imposant Pic du Midi donnait une belle dimension au paysage. Nous sommes arrivés à La cabane d’Arizes, le lieu idéal pour sortir le pique-nique et se reposer. Ensuite, les pentes proches ont servi de terrain de jeu pour différents exercices afin d’effacer les dernières appréhensions : montée avec les cales en diagonale et en zigzag, descente sur les fesses, stopper une chute. Nos stagiaires ont été rassurés sur leurs capacités. Ensuite, les initiateurs avaient tout prévu : une impressionnante avalanche de fonte en directe, descendue des pentes nord du Pic du Midi ! Justement, c’était le prochain sujet à étudier : l’utilisation du DVA ! Le groupe est descendu jusqu'au pont de Vaquès pour trouver une ancienne coulée de neige, inoffensive, qui a servi de terrain d’exercice. Un DVA en émission a été caché sous les blocs de neige et il a fallu le retrouver rapidement. Les volontaires se sont exercés ensuite. Puis le brouillard nous a enveloppé, c'était l’heure de penser à la descente. La soirée a été l’objet de discussions sur le programme des sorties et la projection d’un film sur le Parc National des Pyrénées : les 4 saisons avec l'aigle et la marmotte.

 

Dimanche : lever à 7 H pour avoir le temps de ranger le gite et profiter du beau soleil qui s’annonçait. Direction Campan, avec arrêt pour acheter du fromage, puis la belle vallée de Lesponne où les initiateurs espéraient trouver des pentes enneigées. Départ d’un parking à 1150 m pour monter dans la forêt où on a vite eu chaud. Les pentes nord du Pic de la Peyre étaient en effet bien enneigées mais le trajet passait au sud-ouest ! Les randonneurs ont trouvé quelques gros névés mais rien qui justifiait les raquettes. Afin d’alléger les sacs, elles ont été lâchement abandonnées avant la montée finale. Sommet du Pic de la Peyre : 1 821 m. Endroit de rêve pour le pique-nique avec une vue à 360° sur la haute montagne, le piémont et la plaine de Tarbes. Le groupe y est resté un bon moment à se dorer au soleil, l’atmosphère  étant très printanière !

La descente s'est faite tranquillement par le même chemin, pour ne pas oublier de récupérer les raquettes. Nous n'étions pas pressés et avons pris le temps de boire un verre à Bagnères de Bigorre où les stagiaires ont reçu leur livret passeport.

 

Le bilan de cette première sortie d’initiation est très positif malgré le manque de neige. Les stagiaires ont pu constater qu’il faut s’adapter aux conditions météo. Ils ont été attentifs aux conseils des initiateurs et nous les reverrons très bientôt sur d’autres sorties.